Le « Black Friday » ou « vendredi noir » est le nom donné au premier jour après l’Action de grâce américaine. En effet, il s’agit de l’un des événements de vente au détail et de dépenses des consommateurs les plus importants aux États-Unis, voire en Amérique. C’est pourquoi il est totalement normal et pertinent de se demander si cet événement peut avoir un impact positif sur les marchés boursiers.
De ce fait, si les consommateurs dépensent d’importantes sommes lors du « Black Friday », cela risque d’être annonciateur que les détaillants afficheront des chiffres de ventes solides. De plus, d’une certaine façon, la consommation faite lors des promotions du « vendredi fou » peut aussi être interprétée comme un indicateur de la confiance que les consommateurs ont envers l’économie.
Tout d’abord, pour ceux qui désiraient transiger pendant la semaine de l’Action de grâce, il est important de savoir que les marchés américains sont généralement fermés la journée même de l’Action de grâce et l’après-midi le lendemain. Ainsi, cette année, les marchés boursiers américains seront fermés le jeudi 26 novembre toute la journée et vendredi le 27 novembre à partir de 13h.
Ensuite, en ce qui concerne les rendements boursiers lors de cette période, de nombreux analystes et investisseurs suggèrent que l’arrivée du « black Friday » ne cause que des gains ou des pertes à très court terme. De ce fait, le meilleur secteur américain une semaine avant à une semaine après le « vendredi noir » est sans surprise le commerce de détail. D’ailleurs, de 2007 à 2017, le regroupement des titres de détail du S&P 500 a affiché un rendement de 5%, par rapport au rendement moyen de 3% du S&P 500 au cours de cette période.
De plus, cela semble se concrétiser également cette année, puisque si l’on regarde le SPDR S&P Retail ETF (ARCA : XRT), on peut voir une très belle accélération de plus de 5% la semaine dernière et plus de 5% cette semaine également.
En somme, il sera très intéressant de suivre l’évolution des marchés cette semaine et la semaine prochaine pour voir si les statistiques se répéteront.
Par Nicolas Gauthier, B.A.A. profil Finance. Analyste et contributeur chez DayTrader Canada.