Comment acheter des actions : 3 conseils d’expert

En premier lieu, pour acheter des actions, il vous faut un courtier. Il existe plusieurs types de courtiers. Tout d’abord, il existe le courtier appelé le courtier plein exercice. Ce type de courtier est un courtier qui offre des conseils financiers directement pas téléphone ou en personne. Cependant, ce type de courtier est le plus dispendieux, car il offre des conseils d’investissements. Ensuite, il y a le courtier à escompte. Ce type de courtier permet de transiger des actions, des obligations, des options, des parts de fonds communs ou autres valeurs mobilières directement en ligne. Ce courtier offre un bon compromis pour ceux qui débutent, car dans la majorité des cas, il est relativement facile d’utilisation et est relié directement à votre banque. En matière de frais, ce type de courtier offre en général des frais moyens, soit environ 10$ de la transaction. Des courtiers à escompte bien connu sont entre autres la plateforme Banque National Courtage en ligne et Disnat. Finalement, il existe les courtiers à accès direct. Ce type de courtier est, la plupart du temps, sous forme de logiciel. Il s’agit du type de courtage le plus performant, car il permet d’accéder directement aux marchés, sans passer par un intermédiaire. De plus, leurs frais sont minimes, certains offrent même des frais à partir de 1$ de la transaction. Des exemples de courtier à accès direct sont Interactive Brokers et Think or Swim.[1]

En second lieu, il est important de connaître à quels endroits se transigent les actions. Il existe plusieurs bourses en Amérique du Nord. Aux États-Unis, les principales bourses sont le « New York Stock Exchange » (la bourse de New York) et la « National Association of Securities Dealers Automated Quotation System (NASDAQ) ». Ensuite, en ce qui concerne le Canada, il existe également plusieurs bourses. Les principales sont le « Toronto Stock Exchange » (Bourse de Toronto) , le « Canadian Securities Exchange » (Bourse des valeurs canadienne), le TSX Venture Exchange (Bourse de croissance TSX) et finalement, le Montréal Exchange(Bourse de Montréal).[2]

En troisième lieu, il est très important de s’informer et de s’éduquer avant de se mettre à négocier en Bourse. En effet, selon une étude produite en 2013, par Dalbar[3], en comparaison au S&P 500, un indice boursier basé sur 500 grandes sociétés cotées sur les bourses américaines, ce dernier a produit un rendement de 11,11% sur 30 ans. L’investisseur autonome, lui, a produit un rendement de seulement 3,69%[4].  Une étude, cette fois produite par la firme de gestion de patrimoine Innovative wealth management[5], démontre que le réel problème de l’investisseur autonome est sa manière d’investir. En effet, l’investisseur moyen manque de connaissance : il investit avec ses émotions, ne sait pas choisir les bons titres et finalement, il manque de discipline. Ainsi, ce sont trois éléments qui pourraient être corrigés grâce à l’éducation.

 

Si vous souhaitez plus d’informations à ce sujet, contactez notre équipe d’experts.

 

Sources:

[1] Manuel de cours du cours Action Investisseur Actif de DayTrader Canada

[2] List of stock exchanges in the Americas, Site internet de Wikipedia , [En ligne],https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_stock_exchanges_in_the_Americas

[3] ]Quantitative Analysis of Investor Behavior, site internet de dalbar,[en ligne]

http://kyestates.com/wp-content/uploads/2015/02/DALBAR-QAIB-2014.pdf

[4] Why are Individual Investors so Bad at Investing? site internet d’innovative wealth,[en ligne] http://www.innovativewealth.com/wall-street-wisdom/individual-investors-bad-investing/

[5] Why are Individual Investors so Bad at Investing? site internet d’innovative wealth,[en ligne] http://www.innovativewealth.com/wall-street-wisdom/individual-investors-bad-investing/

 

Par Nicolas Gauthier, B.A.A. profil Finance et contributeur chez DayTrader Canada