Uber en Bourse: un Lyft 2.0?

Uber en Bourse : un Lyft 2.0?

L’entrée en Bourse d’Uber ne cesse de faire jaser. En effet, à la suite de l’entrée en Bourse de son compétiteur direct Lyft (NASDAQ : LYFT), qui s’est succédé d’une chute de près de 22% à l’heure actuelle, nombreux sont les sceptiques qui croient que le même sort attend Uber. Ainsi, Uber offre 180 millions d’actions entre 44 et 50 dollars pour son appel public à l’épargne. Sur une base pleinement diluée, son évaluation pourrait dépasser 91,5 milliards de dollars, ce qui en ferait la plus importante offre publique depuis Alibaba (NYSE : BABA). Or, la rentabilité d’Uber, le ralentissement de la croissance et les informations limitées fournies par les indicateurs financiers clés soulèvent des doutes sur le prix futur du titre.

En revanche, le Fonds d’investissement public saoudien (PIF), qui est l’un des principaux actionnaires d’Uber, avec une participation d’environ 4%, estime que Uber est totalement différent de Lyft. En effet, Yasir Othman Al-Rumayyan, directeur général de PIF a affirmé : « Bien sûr, c’est une compagnie de covoiturage, mais c’est une compagnie de covoiturage, non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. »

De ce fait, M. Al-Rumayyan n’a pas tort. Bien que Lyft ait acquis une part de marché importante dans l’espace de mobilité nord-américaine, la stratégie d’Uber a consisté à développer sa plate-forme à l’international. Autrement dit, l’entreprise est actuellement présente dans 63 pays et dans plus de 700 villes, tandis que Lyft n’exerce ses activités qu’aux États-Unis et au Canada.

En somme, bien que cet évènement de grande envergure soulève les passions dans le milieu boursier, les deux camps retiendront leur souffle le 9 mai lors de la mise en marché de Uber.

 

La Réserve fédérale américaine garde le cap malgré une baisse de l’inflation

Mercredi, Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine annonçait que les membres de la Réserve fédérale avaient décidé de maintenir les taux d’intérêt à un niveau stable, dû à l’absence de pression inflationniste, bien que l’économie américaine soit toujours en forte croissance.

Ainsi, la banque centrale a maintenu sa fourchette de taux entre 2,25% et 2,5%, ce qui reste dans la cohérence de son annonce de ne pas augmenter les taux en 2019. Or, considérant que l’inflation était plutôt faible, de nombreux acteurs des marchés avaient spéculé que la réserve fédérale abaisserait sa fourchette de taux directeur. Ainsi, même si M. Powell a annoncé que la Réserve fédérale américaine allait suivre cela de très près et considérait cette baisse d’inflation comme « transitoire », les marchés ont tout de même chuté suite à son annonce. En effet, l’indice Dow Jones Industrial Average a clôturé en baisse de 162,77 points à 26 430,14, tandis que l’indice S&P 500 a reculé de 0,8% à 2 923,73. Finalement, l’indice composé Nasdaq a fléchi de 0,6% à 8 049,64.

De plus, les marchés boursiers ne semblaient pas être les seuls à être mécontent de cette décision. En effet, le coloré président des États-Unis, Donald Trump avait demandé plus tôt cette semaine à M. Powell de réduire les taux, ce qu’il n’a pas fait.

En somme, les marchés ont ouvert légèrement en baisse jeudi, alors que les investisseurs se questionnaient toujours sur l’état de l’économie américaine. Ainsi, le Dow Jones Industrial Average a chuté de 48 points, entraîné principalement par les pertes de 3M et de Disney. Le S&P 500 a reculé de 0,1%, les secteurs de l’énergie et des matériaux étant les grands perdants. Le Nasdaq composite a également plongé de 0,1%.

 

3 métiers en bourse qui pourraient vous plaire

Tout d’abord, l’un des métiers reliés à la Bourse les plus connus est celui de conseiller financier. En effet, un conseiller financier est un professionnel qui aide ses clients à prendre des décisions pour leurs investissements ou leurs finances. Ainsi, souvent les principaux rôles d’un conseiller financier sont de gérer un portefeuille client, analyser l’actualité économique dans le but de prendre les meilleures décisions possible pour leurs clients et trouver les meilleurs fonds ou les meilleurs titres selon le profil d’investisseur de leurs clients. De plus, souvent un conseiller financier conseille également ses clients sur leur retraite et joue le rôle de vulgarisateur financier. De ce fait, le conseiller financier doit faire preuve non seulement d’un grand intérêt pour le monde financier et la bourse, mais aussi le service à la clientèle, puisque son travail est de jumeler le mieux possible les deux. D’ailleurs, selon l’agence de placement Randstad, l’emploi de conseiller en placement se trouve au 4e rang des emplois les plus recherchés dans le domaine de la comptabilité et finance.

Ensuite, il existe également des analystes financiers. Ainsi, le rôle d’un analyste financier est de, comme son nom l’indique, d’analyser des titres financiers tels que des actions, des obligations et d’autres produits financiers. De cette façon, cela pousse l’analyste à analyser de l’information financière comme les prévisions économiques et les résultats financiers d’entreprises. Ainsi, l’analyste financier touche autant aux données macroéconomiques que microéconomiques, dans le but de donner des conseils financiers et de placements ou de financement à leur employeur qui peuvent être autant une institution financière qu’une entreprise privée. De plus, dans la très grande majorité des cas, l’emploi d’analyste financier demande le titre CFA, soit analyste financier agrée, qui est considéré comme l’une des plus prestigieuses désignations professionnelles en finance et dans le domaine des affaires. En somme, selon l’agence de placement Randstad, l’emploi d’analyste financier se trouve au second rang des emplois les plus recherchés dans le domaine de la comptabilité et finance.

Finalement, un métier peu connu de tous, soit celui de « trader » ou négociant actif. De ce fait, pour devenir trader, une bonne formation dans une école de trading, de la détermination et du temps sont de mise. Cependant, à la suite de cela, devenir trader offre de nombreux avantages. Ainsi, pour en nommer que quelques-uns, le trading permet de générer de bons revenus, sans plusieurs éléments qui peuvent être considérés comme négatifs d’une entreprise. Ensuite, le trading permet également de travailler partout dans le monde et de gérer ses propres horaires. De plus, le trading est si vaste, qu’il permet à tous de trouver chaussure à son pied. D’ailleurs, si vous désirez en apprendre davantage sur les avantages de travailler en Bourse, je vous invite à lire cet article écrit dans un précédent billet.

Par Nicolas Gauthier, B.A.A. profil Finance et contributeur chez DayTrader Canada

 

Sources :

https://www.usherbrooke.ca/ecole-gestion/departements/finance/informations/titre-cfa/https://www.randstad.ca/fr/emplois-en-demande/emplois-en-demande-finance-et-comptabilite/http://imt.emploiquebec.gouv.qc.ca/mtg/inter/noncache/contenu/asp/mtg122_descrprofession_01.asp?pro=1112&PT2=17&lang=FRAN&Porte=1&cregn=52&PT1=0&PT3=9&PT4=53https://www.cnbc.com/2019/05/02/stock-market-traders-digest-fed-comments-earnings-and-jobless-data.htmlhttps://www.cnbc.com/2019/05/01/heres-the-one-word-from-jerome-powell-that-has-people-raising-their-eyebrows.htmlhttps://www.cnbc.com/2019/05/01/fed-leaves-rates-unchanged.htmlhttps://www.cnbc.com/2019/05/01/stock-market-federal-reserve-meeting-outcome-in-focus.htmlhttps://www.ccn.com/lyft-stock-success-head-stuck-in-sandhttps://www.cnbc.com/2019/05/01/uber-is-different-to-lyft-saudi-arabias-pif-says-ahead-of-ipo.html?&qsearchterm=uberhttps://www.cnbc.com/2019/05/01/uber-shares-will-be-overvalued-the-day-they-go-public-growing-number-of-skeptics-say.html?&qsearchterm=uberhttps://www.cnbc.com/2019/05/02/ubers-ride-hailing-profitability-will-be-an-everest-uphill-battle.html?&qsearchterm=uber

 

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